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Nature morte

Cette série a été réalisée durant le long voyage photographique que Damien Guillaume a entrepris en Amérique du Sud entre mars et septembre 2011.


Dans « Natures mortes » Damien Guillaume poursuit ses recherches sur la représentation humaine, notamment par le prisme de la couleur, sa matière première. Cette nouvelle série vient comme un écho à « Mythes décisifs » dans laquelle la couleur lui permettait d’aborder à la fois la relation corps-espace de manière sensuelle et incarnée mais également la question du genre.


Dans « Natures mortes », traces et objets incarnent l’humanité de zones désertées, d’espaces intimes rendus au silence. Ici, nulle chair, nulle corps. Certaines images nous donnent à penser que ces espaces ont été abandonnés, les indices présents parfois laissant quelques bribes d’information. Des pommes sur une table, un poste de télévision, un morceau de savon signent une occupation récente ou imminente des lieux. Une activité suspendue. Un « entre deux » temporel.


Le contraste entre l’éclat des couleurs et la vétusté des habitations va à l’encontre d’une restitution pittoresque, et même documentaire ou journalistique. Damien Guillaume nous entraîne vers la fiction, nous laissant le choix entre les pays, les époques et les scénarios. C’est le début d’une histoire ou d’un rêve à peine nimbée d’essence latine. A chacun de l’inventer ou de l’écrire en s’appropriant ses images.

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